J'avais un beau ballon rouge

inconnu


Mardi 9 juin 2015 à 20h30

Carré Sévigné à Cesson-Sévigné
J’avais un beau ballon rouge
avec Richard et Romane Bohringer

En ce soir tout neuf !!!


Siegfried et moi nous dirigeons vers le Carré Sévigné pour aller au théâtre apèrs avoir vu l’affiche quelques semaines auparavant. On ne pouvait pas manquer cette occasion de voir Richard Bohringer et sa fille Romane, deux très très belles personnes qui jouent dans la pièce "J’avais un beau ballon rouge".


Nous arrivons, nous nous installons tout doucement et le public également. Chacun essaye de trouver sa place pour être le mieux possible, une personne me demande gentiment de m’avancer un peu pour qu'elle ait de la place pour ses jambes.


Siegfried me demande si j'ai vu l’annonce comme quoi Richard sera en dédicace après le spectacle, quelle belle surprise !!!


Pour ma part, ce sera ma 2e rencontre avec lui.


Peu de temps après, tout le monde écoute la personne qui présente la fin de la saison culturelle et la soirée.


Le public reste attentif sans applaudir puis on aperçoit le grand homme, Richard, et on entend une voix féminine, bien sûr celle
 de Romane qui pose des questions sur la vie avec des pourquoi…

Je laisse place à l’écriture de Siegfried qui raconte tellement bien l’histoire de la pièce.


Critique de « J'avais un beau ballon rouge »
de Angela Dematté, mise en scène Michel Didym avec Richard Bohringer et Romane Bohringer

Automne 1965, Italie, un homme simple façonné par le dogme chrétien, en ce sens où un homme doit savoir se tenir pour être homme, avoir en lui le respect de Dieu, Grand Créateur de toute chose, petit commerçant et père d'une fille qui est son opposé. Elle n'est pas comme son père, ce qu'elle veut c'est faire la révolution de l'anticapitalisme et détruire ce système véreux, son père est toute raison gardée, il ne croit pas aux folles lubies de la chair de sa chair, il se dit qu'elle finira bien par avoir une vie rangée comme tout le monde et une palanquée de poupards. S'ensuit alors une sorte de joute verbale entre les deux protagonistes sur fond d'idéologie politique… Cependant, tout au long de l'évolution de l'intrigue on se rend rapidement compte que sous l'opposition politique d'un père et de sa fille se cache en réalité un thème plus profond, plus humain : l'amour de l'autre et de la vie. Pourquoi vouloir tout déconstruire si cela ne permet pas d'être plus heureux ? « On n'est que de passage ». Le contexte historique de la pièce au final est un prétexte pour parler d'humanité et de l'absurdité de l'homme à vouloir annihiler ses semblables au mépris de sa propre vie. On y voit aussi un conflit générationnel que tout parent est un jour susceptible de connaître face à un enfant qui grandit et devient lui-même en forgeant sa personnalité, étape difficile parfois à passer dans une famille, il est compliqué mais ô combien nécessaire d'accepter que son enfant suive sa propre voie même si celle-ci semble périlleuse et incompréhensible. Pour moi, cette pièce ne pouvait être jouée que par un père et sa fille pour gagner en profondeur et en sincérité. Richard et Romane Borhinger paraissaient se livrer sur eux-mêmes aux yeux du public, ou du moins livrer une partie de leur amour filial et le fait de ne pas toujours se comprendre par le passé, comme une sorte de confession déguisée car, après tout, les vicissitudes d'une relation parent/enfant sont des concepts universels qui nous renvoient à la part la plus humaine de nous-mêmes...


Richard Bohringer - Un beau ballon rouge, la... par kioSQ-TV


Après, le rideau imaginaire se ferme avec encore des questions, des pourquoi trop mignons de Romane et j'ai encore dans mes oreilles des mots qui me font rire, ainsi que des répliques, par exemple celle de Richard qui donne la réplique à Romane en lui demandant si elle sait que les ouvriers connaissent "Modes et Travaux" car il y a toujours un patron à découper. J’ai pas réussi sur le coup à m’arrêter de rire.


Public et nous-même sortons doucement de la salle de spectacle et nous dirigeons vers le bar où nous allons retrouver Richard et quelque temps après Romane. Quelle chance nous avons !


Il nous dédicace un superbe livre « C’est beau une ville la nuit ».

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Des mains magiques nous prennent en photo avec les Bohringer. On discute avec Richard, pas le temps de tout lui dire et les autres paroles partirons vers lui avec un cadeau qu'il nous a fait.

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Tout simplement, merci Tonton Richard, tu es vraiment quelqu'un de bien, ainsi que ta fille Romane, vous êtes des personnes simples comme je les aime.

Siegfried et moi avons du mal à quitter le Carré Sévigné. Nous sommes tombés amoureux de ce lieu qui nous offre des spectacles de qualité à deux pas de chez nous. LA CHANCE !!! On ne pouvait pas rêver mieux !!!


À bientôt sur la route de la culture...