Le même monde
Mardi 24 novembre 2015 à 20 h 30
Maison des Associations
6, cours des Alliés
35000 Rennes
Avec Siegfried, nous nous réjouissons de revoir ce beau documentaire en présence de Bertrand-Baptiste Hagenmüller, le réalisateur.
Cette soirée est organisée par Loisirs Pluriel.
Ce documentaire suit la vie quotidienne de deux familles ayant un enfant en situation de handicap et témoigne des complications qu'il faut affronter. Je connais bien ce genre de situation pour y être confrontée moi-même avec ma famille.
C'est un beau documentaire qui donne force et courage. La volonté que montrent ces familles pour dépasser les difficultés de la vie est exemplaire. Et surtout, l'amour et le sourire de leur enfant qui leur donnent l'énergie de continuer encore et toujours. Tout cela donne de l'espoir et fera certainement du bien aux familles qui vivent ce genre de situations et qui sont nombreuses.
Je vous invite donc à découvrir ce superbe documentaire quand il passera près de chez vous ou en vous procurant le dvd auprès de Loisirs Pluriel sur le site du film Le même monde.
BANDE ANNONCE, LE MEME MONDE, documentaire de création from Bertrand Hagenmuller on Vimeo.
Ce fut une joie de revoir Laurent, Sandra, Maurice, Didier et de rencontrer Bertrand.
Très belle soirée !
Réaction d'Ami Karim
Je voudrais partager avec vous ce texte que Ami Karim a écrit
suite aux attentats du 13 novembre à Saint-Denis et Paris.
Depuis 3 jours je n’ai pas allumé mon téléphone.
Parce que depuis 3 jours je n’ai pas envie de parler.
Vendredi soir, le monde est devenu schizo. Je regardais un match de foot. Et puis l’écran s’est splitté, littéralement. Et soudain, je voyais un match à gauche de l’écran, et le chaos à droite. Et dans la vraie vie, l’un et l’autre n’étaient séparés que d’une dizaine de mètres.
Un ballon, des gens qui courent, terroristes, un but, de la joie, célébration, kamikazes.
Mes parents, mes frères et sœurs, mes amis. Trop de gens à qui penser, à appeler. On check, on vérifie que tout le monde va bien, on gère l’instant, on a peur d’oublier des gens alors mentalement on se refait le plan du quartier, qui est-ce qu’on connait là-bas ? Qui aurait pu y être, qui chercher en premier ? Et puis les réseaux prennent le relais, on se rassure. L’info circule vite. Tout le monde va bien. Cool.
Sauf que tout le monde ne va pas bien. Et que c’est pas cool du tout. On va pas se raconter la nuit encore et encore. On l’a tous vécue. Itélé et BFM ont fait le reste. J’ai même une copine qui a suivi tout ça sur CNN (Steph si tu me lis), vive le 21e siècle.
Samedi matin vers 16 h en me réveillant, comme tout le monde j’étais sonné. Mais comme tous ceux qui ont vécu Saint-Michel en 1995, je n’étais pas étonné. C’était déjà arrivé, on savait tous que ça arriverait à nouveau.
Alors quand les casse-couilles sont sortis du bois, comme en 95, je n’ai pas été étonné non plus. Tout ce que je demandais moi, c’était quelques jours pour me remettre les idées en place. J’ai eu droit à quelques heures. A peine.
Je sais plus qui a sonné la charge et après tout on s’en fout, je crois que ça a commencé quand Facebook a mis une appli pour se signaler en sécurité. Facebook c’est le mal, c’est le capitalisme, ils nous fliquent, Big Brother, blablabla... Et tout le monde est dessus. D’ailleurs ceux qui miaulent à propos de Facebook le font SUR Facebook. Magique. On a eu le droit à toutes les variantes de : "Et elle est où l’appli pour - Mettre ici le nom du pays où c’est le bordel que vous voulez - ?".
Et puis ça a été le déferlement de photos. Du Kenya, de la Syrie, du Liban, de Gaza, un vrai safari de la mort, et en légende évidemment : "Et ça, on en parle pas bien sûr !!". Le mec qui dépose cette phrase a l’INPI, il est millionnaire après-demain. J’aurais dû ouvrir un kisskissbankbank avec ma gueule dessus et le glisser au milieu, ça se trouve j’aurais fait de l’oseille.
Bien sûr, en lisant tout ça, j’avais la télé allumée en fond, génération Dorothée, toi-même tu sais. Du coup, mon cul posé sur le canapé, le portable sur les genoux, je me suis cogné le défilé des politiques, tous tellement en panique de dire le mauvais mot au mauvais moment sur le mauvais ton qu’en fait ils ont rien dit du tout. Sauf Mélenchon qui a été extraordinaire. Pourquoi ce mec est pas encore devenu président ? J’y comprends rien. Enfin si, y a 16 personnes qui ont voté pour lui, ceci expliquant sûrement cela. J’ai la flemme de réécrire tout ce qu’il a dit, mais y a le replay et c’est gratuit alors pendant que vous lisez mes 4 lignes, mettez-le en fond ça détend.
Ensuite y a eu les boulards, les vrais, les durs, qui nous les brisent depuis le 7 janvier, voire depuis le 11 septembre pour les plus tenaces ; tous les musulmans doivent descendre dans la rue et faire des manifs pour se désolidariser de Daech. Parce que de base quand t’es musulman (enfin musulman... Si t’as juste un nom d’Arabe ça suffit hein, on va pas pinailler) t’es pas anti-Daech. Il faut que tu le précises. C’est à ça que ça sert la case signe particulier sur nos passeports à nous les musulmans-ou-pas-mais-avec-un-blase-de-bougnoule-quand-même ; à dire si oui ou non on se désolidarise de Daech. Tu peux être né en France, y avoir passé ta vie, y avoir fait tes études, fondé une famille, acheté une baraque, t’être marié, fait des gosses, trompé ta femme, divorcé et rebelote, si tu t’appelles Mouloud, t’auras beau pas savoir situer la Syrie sur une carte on te demandera de te désolidariser de Daech.
Y en a eu des casse-couilles. A se demander si ils attendent que ça, les catastrophes, pour venir nous les briser. Alors quand Facebook (encore lui) a proposé (à ceux qui voulaient hein, on a mis le couteau sous la gorge de personne) d’afficher le drapeau français sur leur photo de profil, ils ont été plus qu’heureux de remettre ça. C’est une constante chez le casse-couille ça. Si tu trouves du réconfort là où lui n’en trouve pas, ça le déprime. Alors ils sont revenus avec les mêmes arguments débiles : "bah il est où le drapeau du Kenya-Syrie-Lybie-Gaza-Monaco ?". Qu’à toi cela te fasse du bien, le casse-couille s’en cogne comme du sort des Indiens à l’ombre de Belo Monte (mais c’est où ça, au fait ?), mais il faut qu’il te le fasse savoir.
Y a eu les marrants aussi. Bruno Gaccio par exemple, tout triste qu’il était de découvrir que sa génération sans guerre ne l’était plus. On lui dit qu’il a gagné sa vie pendant 20 ans en racontant les guerres des autres ?
Y en a eu. Beaucoup trop. Beaucoup trop vite. Même les optimistes patentés et leurs "tout ira bien" m’ont soulé. En ce qui me concerne, ce n’est pas l’heure de l’optimisme.
On nous a donné 3 jours de deuil, laissez-les-moi. Laissez-les-nous. Laissez-nous 1 semaine, 1 mois si on en a besoin. 129 personnes sont mortes. On les a pas encore enterrées que vous vous embrouillez déjà pour savoir quelle est la meilleure façon de traverser ce moment. Les réseaux n’ont pas de pudeur, soit. Mais à ce point, vraiment ?
On aura tout le temps de débattre. Des actes islamophobes qui viennent d’entrer en bourse et du courage des gens qui s’y opposent. On parlera des problèmes des banlieues, des campagnes, des médias, des politiques.
On parlera des imams autoproclamés qui officient dans nos quartiers. On parlera aussi des croix gammées sur les synagogues et au cimetière de Montjavoult (y a 2 mois).
On parlera de la Gauche pour qui depuis 20 ans, la banlieue est un havre de paix, de la Droite pour laquelle c’est Bagdad ; et on votera pour le premier qui aura compris que "juste milieu" c’est pas une insulte.
On reparlera de Gaza, de Belo Monte (alors c’est où ?), du Liban, de l’Ukraine... Parce qu’oser soutenir qu’on n’en parle pas (peut-être qu’on en parle mal mais c’est une autre question), c’est juste se foutre de la gueule du monde, on croule jour après jour sous les images de massacres.
On pourra discuter du pourquoi, du comment, de la politique de nos gouvernements successifs et de leur responsabilité dans le marasme actuel. On en aura des émissions de télé, des rencontres, des débats pour COMPRENDRE ce qui s’est passé, parce que BORDEL DE MERDE, COMPRENDRE, ce n’est pas EXCUSER ! Et que comprendre comment on en est arrivé où on en est arrivé, c’est primordial, c’est vital si on ne veut pas que notre pays bascule quelque part d’où l’on aura bien du mal à le tirer.
On aura tout le temps. Parce que la vérité, c’est qu’on est plus à 3 jours près.
Alors pendant que Hollande nous refait du Bush post 11 septembre, et que dans la rue les gens ont peur, laissez-nous être en deuil, laissez-nous être triste, laissez-nous, ensemble, reprendre notre souffle. Parce que "c’est arrivé près de chez nous, ouais, presque sous notre nez" et que oui, ça change tout quand c’est Paris qui est sous les bombes.
Ami Karim
Seine-Saint-Denis-Frenchy
Réaction de Grand Corps Malade
Je voudrais partager avec vous ce texte que Grand Corps Malade a écrit suite aux attentats du 13 novembre à Saint-Denis et Paris.
Un pays blessé peut être intelligent.
Après 3 jours d’une tristesse infinie et d’une gueule de bois sans précédent, ce matin je suis optimiste.
Comme beaucoup, j’ai lu la presse, regardé la télé, parcouru les réseaux sociaux pour comprendre ce qu’on était en train de vivre, pour mettre des mots sur l’indicible, pour regarder mon pays.
Alors bien sûr, j’ai vu de la peur, un peu de haine, du désir de vengeance, j’ai même vu quelques gros cons aussi vulgaires qu’indécents.
Mais j’ai surtout vu de l’espoir. J’ai surtout vu du courage et de la dignité.
Comme ce veuf qui déclare aux terroristes dans un texte incroyable qu’ils n’auront pas sa haine ni celle de son fils de 17 mois.
Comme cette vieille dame qui affirme que nous fraterniserons avec 5 millions de musulmans et que nous nous battrons contre les 10 mille barbares.
Comme ce journaliste qui déclare que personne ne pourra nous prendre ce qui nous constitue.
Comme cet enfant qui répète que les fleurs et les bougies, c’est pour nous protéger.
J’en ai vus et lus des dizaines comme ça, merci.
On dit d’un animal blessé qu’il peut être dangereux.
Je découvre aujourd’hui qu’un pays blessé peut être intelligent.
Ce matin je suis optimiste et j’aime mon pays comme rarement.
Oui, la France est belle car elle ne cédera pas à la panique. Elle est belle car elle continuera de faire briller toutes ses couleurs, ses différences et ses incohérences. Elle est belle car elle aime danser et faire du bruit, chanter et vivre la nuit. Elle est belle parce qu’elle aime lever son verre en se regardant dans les yeux. Elle est belle parce qu’elle a une grande gueule. Elle est belle parce qu’elle est rebelle et insolente. La France est belle parce qu’elle est libre et ça, personne ne pourra lui enlever.
Grand Corps Malade
Maurane «Toujours aussi scène »
Vendredi 25 septembre
Carré Sévigné
Maurane «Toujours aussi scène »
avec ses 4 musiciens
Evert Verhees Basse
Louis Winsberg Guitare
Philippe De Coq Piano
Stéphane Huchard Percussions
Avec encore et toujours Siegfried, nous nous rendons ce soir au Carré Sévigné à 19 h.
Comme c'est le premier jour de la saison théâtrale, une bonne partie du public est déjà dans la salle de spectacle. Nous devons attendre la fin de la projection d'un film avant de pouvoir entrer et assister à la présentation de la programmation de l'année.
Ce n'est donc que vers 21 h que Maurane apparaît enfin sur scène, ravissante comme à la télé et mieux encore car il n'y a pas d'écran et elle est là bien avec nous, avec sa voix si chaude, si prenante, si entraînante ! Un pur bonheur de la voir en live !!
Ses chansons sont merveilleuses et quand elle chante les chansons des autres c'est superbe ! Elle réveille mon enfance avec la chanson de Claude Nougaro « Tu verras… » et je ne me gêne pas pour chanter avec elle de là où je suis, UN VRAI PUR BONHEUR ! Merci ma Chère Maurane, merci de faire vivre Nougaro encore et toujours, il me manque tellement !
Et quand elle chante « l’un pour l’autre », c'est très émouvant et là aussi je chante en chœur avec elle cette belle chanson d'amour du début jusqu’à la fin, c'est si prenant surtout quand on le vit.
Avec « Toutes les mamas », elle fait lever un public endormi, moi franchement si je pouvais j’aurais dansé jusqu’au petit matin ! Elle donne tout ce soir y’a pas de doute, c’est Maurane tout simplement comme on l’aime.
Puis elle interprète « L'Autruche » de la comédie musicale « Émilie Jolie » de Philippe Chatel. Quelle joie d’écouter en live ce titre qui m’a accompagnée avec mon cousin pendant un temps.
Et bien sûr, ce concert nous donne l'occasion d'apprécier les chansons de son nouvel album « OUVRE », magnifique ! Très forte émotion à l'écoute de « Trop Forte », « Ouvre » et aussi petite dédicace à sa fille Lou « Je voudrais tout te dire », superbe chanson d’une mère à sa fille. Et comme ce soir elle n'est pas seule, elle nous interprète « Jamais seule ». Enfin un très bel hommage aux hommes avec « Toi c'est différent » et à Annie Girardot avec « Elle oublie ». Je vous invite vivement à découvrir son album et ouvrez vos oreilles comme elle nous ouvre son cœur.
Nous n'avons malheureusement pas le temps de rester pour la rencontrer mais nous partons le cœur rempli de bonheur. Nous continuons de chanter en arrivant chez nous et le lendemain encore. 100% Maurane dans nos oreilles et sur les réseaux sociaux. Merci à toi !
Ce concert c'est de l’émotion et de la joie !!!
Merci…
Je laisse la parole à Siegfried
Concert du 25 septembre 2015 de Maurane « Toujours aussi Scène »
Ce vendredi soir, ouverture de la saison 2015-2016 au carré Sévigné, à la bourre je cherche à entrer dans la salle, on nous demande de patienter, une projection est en cours… Une bonne dizaine de minutes plus tard, je suis enfin invité à entrer. Ouf ! Bientôt, Maurane fera son entrée sur scène, une bonne soirée en perspective… Si ce n'est que la présentation de cette saison à traîné en longueur, une bonne heure ! (à grand renfort d’autocongratulations et de redites et de « meublage » en tout genre… Passons, enfin Maurane arrive, accompagnée de ses musiciens, dans une robe noire très élégante une vraie diva, très vite sa voix nous réchauffe le cœur les sens (je dois confesser de ne pas trop connaître son répertoire mais peu importe une artiste de cette envergure se découvre encore mieux en live). Maurane est une artiste en grande interaction avec son public, chaque chanson interprétée est inscrite dans une logique de connivence et de partage, une sorte de Melting pot coloré et rempli de chaleur dont une magnifique reprise de « Tu verras » du regretté Claude Nougaro et une chanson hommage à Annie Girardot, emportée par la maladie d’Alzheimer en 2011, intitulée « Elle Oublie », qui m'a beaucoup touché ayant, comme tant d'autres, un proche touché par cette terrible maladie. Maurane a également repris « Toutes les Mamas » qui a enflammé le public et j'ai pu retomber en enfance avec « la Chanson de l'Autruche », tirée de la seconde version de la comédie musicale de Philippe Chatel « Emilie Jolie ». Maurane a beau avoir une longue carrière cela ne l'empêche pas de rester une belle personne, solaire et généreuse. Ce propos est à contraster avec le peu d'ambiance que le public lui renvoyait (ceci est sûrement dû à la moyenne d'âge des gens présents dans la salle). Difficile de s'éclater si personne n'est dans le mouvement… (hormis durant « Toutes les Mamas ») ce qui est fort dommage… Maurane a cependant été éblouissante et fait partie de ces grands que l'on ne fait plus puisqu'il semble que nous soyons bloqués dans l'ère de l'éphémère artistique… Bonne route à vous Grande Enchanteresse comme pourrait dire un certain André Manoukian… Pour ma part, je suis conquis !
L’exo-conférence
Le Liberté
présente
Alexandre Astier - L’exo-conférence
Siegfried et moi allons assister à ce spectacle, entre humour et histoire vraie de l’extraterrestre !
Pour moi, ce fut une découverte assez étonnante de cet humour décalé et je me suis bien amusée.
Pourtant le liberté n'est pas une salle évidente pour moi. J’ai du mal à bien apprécier les artistes là-bas car les places réservées aux personnes en fauteuils sont loin de la scène (un peu comme à l’Olympia à Paris) et c'est vraiment dommage d'être si mal placés !
Voici un extrait du spectacle
Brooklyn
Brooklyn
Un film de Pascal Tessaud
Actuellement en salle depuis le 23 septembre
J'ai eu la chance d'aller le voir le 23 justement sur Rennes au cinéma Arvor avec Siegfried. Nous n'étions que deux dans la salle de cinéma, c'est triste pour un tel film !
En plus, on ne s'est pas laissés décourager par la galère que représentait l'accès à la salle pour des personnes en fauteuils roulants.
Les petits cinémas indépendants qu'il faut soutenir d'ailleurs car c'est très important pour eux.
Brooklyn, c’est un film qui donne de l’énergie. KT Gorique, l’actrice principale, donne énormément de sa personne et son talent de rappeuse est magnifique. On vibre avec elle et on l'accompagne dans son désir d'aller plus loin dans la musique rap hip hop, elle est si dynamique et motivée !
Voici la Bande Annonce
Ont voit également comment se passe la vie de banlieusard.
Un film positif qui montre que « quand on veut on peut » et ça met du baume au cœur !
Pascal Tessaud a encore une fois visé juste en donnant toute sa place aux mots et aux notes des rappeurs et slameurs de la banlieue, après « Slam ce qui nous brûle » (qu'on trouve en dvd).
Et Khulibai, un slameur que j'ai eu plaisir à rencontrer dès mes premiers pas dans le monde du Slam, fait une composition musicale magnifique et une petite apparition à l'image. Ainsi que Gaël Faye et Sugar avec Kt Gorique superbe trio !
Je vous laisse et vous souhaite autant de plaisir que moi en allant découvrir le film dans les cinémas près de chez vous. Vous ne le regretterez pas, c'est moi qui vous le dis.
Bon film à tous !
Grand Corps Malade - Il nous restera ça
Avec :
Lino
Jeanne Cherhal
Richard Bohringer
Ben Mazué
Renaud
Erik Orsenna
Luciole
HF Thiéfaine
Fred Pellerin
Charles Aznavour
Pour son cinquième album, Grand Corps Malade a invité 10 artistes à glisser dans leurs textes « Il nous restera ça », un genre d’atelier d'écriture entre grands artistes, quelle belle idée ! Grand Corps Malade est comme ça, toujours dans le partage.
L’album sort le 23 octobre prochain, mais voici déjà un titre qu'il nous donne en avant-première avec ce clip réalisé par son fidèle Mehdi Idir : « L’Heure des poètes »
Je vous laisse le découvrir
Vous pouvez dès à présent commander l’album à la Fnac et sur iTunes.
J'avais un beau ballon rouge
Mardi 9 juin 2015 à 20h30
Carré Sévigné à Cesson-Sévigné
J’avais un beau ballon rouge
avec Richard et Romane Bohringer
En ce soir tout neuf !!!
Siegfried et moi nous dirigeons vers le Carré Sévigné pour aller au théâtre apèrs avoir vu l’affiche quelques semaines auparavant. On ne pouvait pas manquer cette occasion de voir Richard Bohringer et sa fille Romane, deux très très belles personnes qui jouent dans la pièce "J’avais un beau ballon rouge".
Nous arrivons, nous nous installons tout doucement et le public également. Chacun essaye de trouver sa place pour être le mieux possible, une personne me demande gentiment de m’avancer un peu pour qu'elle ait de la place pour ses jambes.
Siegfried me demande si j'ai vu l’annonce comme quoi Richard sera en dédicace après le spectacle, quelle belle surprise !!!
Pour ma part, ce sera ma 2e rencontre avec lui.
Peu de temps après, tout le monde écoute la personne qui présente la fin de la saison culturelle et la soirée.
Le public reste attentif sans applaudir puis on aperçoit le grand homme, Richard, et on entend une voix féminine, bien sûr celle de Romane qui pose des questions sur la vie avec des pourquoi…
Je laisse place à l’écriture de Siegfried qui raconte tellement bien l’histoire de la pièce.
Critique de « J'avais un beau ballon rouge »
de Angela Dematté, mise en scène Michel Didym avec Richard Bohringer et Romane Bohringer
Automne 1965, Italie, un homme simple façonné par le dogme chrétien, en ce sens où un homme doit savoir se tenir pour être homme, avoir en lui le respect de Dieu, Grand Créateur de toute chose, petit commerçant et père d'une fille qui est son opposé. Elle n'est pas comme son père, ce qu'elle veut c'est faire la révolution de l'anticapitalisme et détruire ce système véreux, son père est toute raison gardée, il ne croit pas aux folles lubies de la chair de sa chair, il se dit qu'elle finira bien par avoir une vie rangée comme tout le monde et une palanquée de poupards. S'ensuit alors une sorte de joute verbale entre les deux protagonistes sur fond d'idéologie politique… Cependant, tout au long de l'évolution de l'intrigue on se rend rapidement compte que sous l'opposition politique d'un père et de sa fille se cache en réalité un thème plus profond, plus humain : l'amour de l'autre et de la vie. Pourquoi vouloir tout déconstruire si cela ne permet pas d'être plus heureux ? « On n'est que de passage ». Le contexte historique de la pièce au final est un prétexte pour parler d'humanité et de l'absurdité de l'homme à vouloir annihiler ses semblables au mépris de sa propre vie. On y voit aussi un conflit générationnel que tout parent est un jour susceptible de connaître face à un enfant qui grandit et devient lui-même en forgeant sa personnalité, étape difficile parfois à passer dans une famille, il est compliqué mais ô combien nécessaire d'accepter que son enfant suive sa propre voie même si celle-ci semble périlleuse et incompréhensible. Pour moi, cette pièce ne pouvait être jouée que par un père et sa fille pour gagner en profondeur et en sincérité. Richard et Romane Borhinger paraissaient se livrer sur eux-mêmes aux yeux du public, ou du moins livrer une partie de leur amour filial et le fait de ne pas toujours se comprendre par le passé, comme une sorte de confession déguisée car, après tout, les vicissitudes d'une relation parent/enfant sont des concepts universels qui nous renvoient à la part la plus humaine de nous-mêmes...
Richard Bohringer - Un beau ballon rouge, la... par kioSQ-TV
Après, le rideau imaginaire se ferme avec encore des questions, des pourquoi trop mignons de Romane et j'ai encore dans mes oreilles des mots qui me font rire, ainsi que des répliques, par exemple celle de Richard qui donne la réplique à Romane en lui demandant si elle sait que les ouvriers connaissent "Modes et Travaux" car il y a toujours un patron à découper. J’ai pas réussi sur le coup à m’arrêter de rire.
Public et nous-même sortons doucement de la salle de spectacle et nous dirigeons vers le bar où nous allons retrouver Richard et quelque temps après Romane. Quelle chance nous avons !
Il nous dédicace un superbe livre « C’est beau une ville la nuit ».
Des mains magiques nous prennent en photo avec les Bohringer. On discute avec Richard, pas le temps de tout lui dire et les autres paroles partirons vers lui avec un cadeau qu'il nous a fait.
Tout simplement, merci Tonton Richard, tu es vraiment quelqu'un de bien, ainsi que ta fille Romane, vous êtes des personnes simples comme je les aime.
Siegfried et moi avons du mal à quitter le Carré Sévigné. Nous sommes tombés amoureux de ce lieu qui nous offre des spectacles de qualité à deux pas de chez nous. LA CHANCE !!! On ne pouvait pas rêver mieux !!!
À bientôt sur la route de la culture...
Renaud, on t’a dans la peau
Renaud, on t'a dans la peau © Marc Large / FR3
Renaud, on t’a dans la peau
Documentaire réalisé par Didier Varrod et Nicolas Maupied
Produit par Program 33
Diffusé sur France 3 lundi 11 mai 2015 à 20h50
Un cadeau à Renaud pour l'anniversaire de ses 63 ans et pour lui dire de revenir sur scène car il nous manque à tous.
Ce film résume bien son parcours et réunit des personnalités qui témoignent et déclarent leur amour à Renaud : Alex Beaupain, Patrick Bruel, Vincent Delerm, Disiz, Benoît Dorémus, Elodie Frégé, Grand Corps Malade, Nolwenn Leroy, Louane, Mazarine Pingeot, Oxmo Puccino, Raphael, Olivia Ruiz, Nicola Sirkis.
Une joie pour moi d’y avoir participé en ayant donné gracieusement une vidéo de Renaud slamant que j’avais réalisée pendant une soirée slam au Café Culturel de Saint-Denis le 14 décembre 2007.
Et apprendre à travers Le Parisien, qui rapporte les propos de Didier Varrod, que lorsque Renaud a visionné le documentaire en avant-première il a dit être content que ce passage y soit, m'a comblée de joie. Merci Renaud !
« Il n'est pas en état de revenir sur sa vie. A cause non plus de l'alcool mais de son envie de se retirer du monde. Cependant, il a pris le train pour Paris afin de visionner le film dans le studio de montage. Il en avait envie. J'ai vu arriver un homme comme un arbre magnifique, avec une écorce bien dessinée. Il est fier que Mazarine soit dans le film, comme il est content que l'on y voie la séance de slam dans un café de Saint-Denis, où sa main tremble, mais où il a joué le jeu d'improviser un texte. A la fin de la projection, il m'a dit Ça me donne envie de réécrire. J'en ai pleuré », nous confie Didier Varrod, grand fan de celui qui n'a pas écrit d'album depuis "Rouge sang", sorti en 2006. Ce serait le plus beau cadeau que Renaud puisse nous faire. (Caroline Bonacossa, Le Parisien, 11 mai 2015)
http://www.leparisien.fr/une/quand-renaud-evoque-son-retour-a-la-musique-11-05-2015-4763279.php
Et dans Libération, l'intérêt de ce passage dans le documentaire est relevé également :
Un des moments les plus forts : ce film amateur montrant un Renaud à la plume acérée venu donner une leçon de slam dans une soirée animée par Grand Corps Malade dans un café. (David Carzon, Libération, 11 mai 2015)
Je vous laisse donc en compagnie de ce passage avec Renaud
À bientôt avec Renaud, il paraît qu’il va revenir :-)
Jacques Tanguy
Voiles à Lannion de Jacques Tanguy
Dimanche 3 mai 2015
Au Manoir de Bourgchevreuil
à Cesson-Sévigné
Découverte d'une expo de peinture et pas n'importe laquelle et c'est pas n'importe qui...
Jacques Tanguy en personne !
Avec Anne, une amie, en nous promenant nous voyons une affiche annonçant une exposition. On cherche une entrée accessible et, à ce moment-là, Jacques et une jeune femme nous indiquent une entrée porte-fenêtre pas tout à fait accessible mais Jacques a eu la très bonne idée d'y placer un volet en bois en guise de rampe.
Nous avons énormément apprécié cette exposition et la force exprimée dans les couleurs de Jacques Tanguy. On ressent bien sa passion de la peinture et avons été sensibles à ses qualités de pédagogue quand il nous a parlé tout au long de notre entrevue. Pour ma part, je n'ai pas hésité à lui dire combien son travail me parle !
Quand on aime la Bretagne comme moi, on ne peut qu'aimer les tableaux de Jacques Tanguy. Dans ses tableaux, on traverse tous les aspects de la Bretagne, entre marins, marchés de fleurs et de fruits, force des vagues ou mer calme. Et il nous a précieusement confié quelques techniques pour réaliser ces bijoux de couleurs. Merci infiniment à lui.
Si vous voyez passer une expo de Jacques Tanguy dans votre coin de Bretagne, surtout n'hésitez pas à aller y faire un tour.
En attendant, bonne découverte de ses œuvres sur son site officiel
Francis Savin
Francis Savin, un artiste de Cesson qui crée ses sculptures à partir d'objets récupérés. J’ai trouvé son travail extraordinaire et plein d'humour.
En ce 11 février 2015, je me balade dans les rues de Cesson et un homme très sympathique m’aborde. Il me parle de son expo et il me dit que cela pourrait me plaire et m'amuser. Mais comment peut-il savoir que je m’intéresse à la culture ? Je lui réponds donc que j'irai l’après-midi même.
Je me rends à l’expo vers 15 h et je revois Francis Savin qui accueille chaleureusement les quelques personnes qui viennent, trop peu malheureusement, il aurait bien aimé qu'il y ait plus de monde. Il nous fait, à une dame et moi-même, une petit expérience très simple est étonnante :-) Puis, je fais encore un tour car je n’arrive pas à décoller de cette belle petite expo.
C’est un moment magique que je passe à la découverte de ce travail, comme quoi avec un rien on fait TOUT.
Si vous souhaitez en savoir plus, allez sur son site internet,
il mérite que son travail soit connu.
http://fs.altra.fr
À bientôt autour de la sculpture !